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Google Project Baseline : La santé rencontre le Big Data

hologramme d'un homme avec le logo Project Baseline

Si le géant de l’internet est connu pour se diversifier dans de nombreux secteurs, il en est 1 où Google compte s’ériger en tant qu’acteur incontournable : la santé. Son motto est de  » faire basculer les nouvelles technologies du stade précoce de la recherche et développement à celui des essais cliniques ».

Project Baseline : cartographie santé

La filiale Santé de Google, Verily a mis en place un projet audacieux : cartographier la santé humaine. En association avec les universités de Duke et Stanford, déjà mondialement reconnues pour leurs innovations en matière de e santé, ce projet lancé le 19 avril dernier, vise à regrouper un large panel de données médicales et comportementales sur 10 000 personnes, durant plusieurs années.

Pourquoi ce projet ?

Grâce au Project Baseline, Google entend déterminer les marqueurs biologiques avant-coureurs des maladies, et ainsi développer la prévention des cancers et maladies cardiovasculaires.

Comment ?

Les données recueillies proviennent de 10 000 américains, majeurs et en bonne santé. Durant toute l’étude, les volontaires porteront une montre connectée made in Google. Pour le recueil des données comportementales, des questionnaires et enquêtes interactives, seront générés par une application mobile. Une fois par an, les volontaires devront effectuer une visite médicale, permettant à Verily de collecter des données cliniques, génétiques, et moléculaires. Une fois les données collectées, elles seront stockées sur une plateforme sécurisée de Google.

Et après ?

Une fois la base de données établie, elle servira de référence afin de « mieux comprendre la transition entre santé et maladie ».

Questions en suspens :

Si nous saluons cette initiative, une question reste en suspens : Le Project Baseline se matérialise sur la base du volontariat, l’exploitation à grande échelle se heurte donc aux lois de bioéthique en vigueur ainsi qu’aux lois encadrant l’exploitation des données personnelles et en particulier des données biométriques.
Serait-il envisageable dans plusieurs années de les réviser, afin d’œuvrer pour le bien de tous ?

 

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