Chercher du contenu, un article..

Stéthoscopes : lequel choisir ?

Guide d'achat sthétoscopes

Article réalisé avec le concours de www.stetho.fr. Instrument médical acoustique, le stéthoscope est devenu un outil indispensable dans la gamme du matériel de diagnostic indispensable à tout médecin généraliste, cardiologue ou spécialiste (gastro-entérologue, kinésithérapie respiratoire…). Le stéthoscope permet d’écouter les bruits cardiaques, pulmonaires, vasculaires ou gastriques. Comment choisir son stéthoscope ? Comment pratiquer une auscultation ? Découvrez notre comparatif stéthoscopes en images…

Définitions
Comment choisir son stéthoscope ?
Éléments du stéthoscope, quels critères pour faire son choix ?
Pourquoi un stéthoscope électronique ?
Examen au stéthoscope
comparatif et vidéos
conseils et entretien

l’’auscultation est un examen clinique permettant d’établir un diagnostic à partir de l’écoute des bruits du corps. Le stéthoscope est un instrument entrant dans le matériel de diagnostic permettant d’effectuer une auscultation médiate (médiatisée par opposition à l’écoute directe (immédiate) par apposition de l’oreille sur le thorax). Le premier stéthoscope a été mis au point en 1816 par René Laennec, l’outil se résumait alors à un tube de papier. Plus d’infos sur l’histoire du stéthoscope sur le site : www.stetho.fr

Comment choisir son stéthoscope ?

Tout d’abord, il faut choisir son stéthoscope en fonction des différents types de patients que l’on sera amené à ausculter. Un médecin qui fera beaucoup de pédiatrie aura tout intérêt à s’équiper d’un stéthoscope pédiatrique en plus d’un stéthoscope adulte. En effet, il existe un rapport entre les dimensions de la membrane et celles de la zone à ausculter : si le stéthoscope pédiatrique permet de focaliser son écoute sur des zones bien précises, les principales qualités reconnues pour un stéthoscope adulte sont la largeur et le poids du pavillon (un pavillon large permet une auscultation plus fine et aisée des patients en surpoids ; un pavillon lourd permettra un mouvement plus maîtrisé pour le praticien ; enfin plus le pavillon est lourd, plus la propagation du son de la peau à la membrane puis de la membrane à la tubulure sera bonne).

Certains stéthoscopes, idéaux pour les infirmiers, permettent pour un coût peut élevé (pavillon léger…) de faire une recherche de pouls. On pourra par exemple se tourner vers le pulse I et le Pulse II de Praxiline.

On notera aussi le stéthoscope Laubry décontaminable de Spengler parfaitement étanche et idéal en utilisation clinique car complètement décontaminable selon une procédure hospitalière complète.

 

Éléments du stéthoscope, quels critères pour faire son choix :

Pour un aperçu plus complet de l’anatomie du stéthoscope, visitez : www.stetho.fr.

Les embouts auriculaires : ils doivent assurer l’étanchéité entre le conduit auditif et la lyre du stéthoscope. On préférera des embouts souples apportant confort, une plus grande durée de vie, une réduction de l’adhésion des fibres / poussières ainsi qu’une meilleure étanchéité.

 

La lyre et le ressort de lyre : La lyre est la partie métallique du stéthoscope qui va propager le son de la tubulure du stéthoscope à l’oreille du médecin. La lyre peut être droite mais elle est généralement orientée, ce qui lui permet dans ce cas de s’adapter parfaitement au conduit auditif. Le stéthoscope Laubry de Spengler propose de son côté une lyre externe qui laisse la tubulure en Y souple.

La tubulure : La tubulure du stéthoscope va propager le son du pavillon à la lyre ; la tubulure peut être simple ou double. On préférera pour son stéthoscope une double tubulure qui apporte une écoute stéréo (et donc plus fine) des bruits internes, d’autre part, une double tubulure évite toute perte de puissance lorsqu’une simple tubulure va diviser le signal au passage en Y. Une simple tubulure est plus fine qu’une double tubulure.

Le pavillon : le pavillon du stéthoscope est le bloc que l’on appose sur le corps du patient à ausculter. Un pavillon monobloc est reconnu pour offrir une parfaite propagation du son ; d’autre part, un stéthoscope avec pavillon monobloc se prêtera plus facilement aux prises de tension grâce à sa forme profilée qui lui permet de se glisser aisément sous le brassard. Exemple de stéthoscope à pavillon monobloc : le Cardio pulse de Praxiline.

Un stéthoscope à double pavillon sera utilisé par un médecin qui voudra ausculter avec le même outil le patient adulte et le patient pédiatrique (pavillon moins large afin de mieux cibler les zones plus restreintes chez l’enfant). Autre type de double pavillon : le stéthoscope adulte et proposant de l’autre côté du pavillon une cloche pour l’écoute des bruits carotidiens (utile pour le diagnostic de l’AVC).

On notera que Praxiline propose de son côté un stéthoscope 3 en 1 : le Cardio pulse III proposant à la fois un pavillon adulte, une cloche et un pavillon pour auscultations pédia. Exemple du Cardiopulse III.

– La membrane : La membrane tendue sur le pavillon est le récepteur du stéthoscope, c’est elle qui va capter directement les vibrations sonores émises par le corps humain. Une membrane peut être dite simple ou double fréquence ; on préférera évidement une membrane double fréquence qui permettra, selon la pression exercée sur le pavillon par le praticien d’écouter les hautes fréquences (souffles) ou les basses fréquences (bruits, auscultation du cœur). On appréciera aussi les membranes de forme ovoïde qui permettent d’ausculter plus facilement des parties difficilement accessibles.

– les bagues antifroid : rares sont les stéthoscopes qui ne les proposent pas de série, ces bagues offrent un surplus de confort pour le patient qui n’est plus directement exposé au contact métallique des bords du pavillon du stéthoscope.

 

Pourquoi un stéthoscope électronique ?

Un stéthoscope électronique ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine de l’auscultation. Ces perspectives s’adressent à plusieurs types de praticiens : les médecins soucieux de s’ouvrir aux nouvelles technologies et à la télémédecine seront intéressés par les différents logiciels d’analyse qui, lorsque vous leur transmettez l’enregistrement d’un bruits récupéré par votre stéthoscope électronique, vont vous aidez à analyser dans le détail la nature du bruit perçu. Cette capacité d’enregistrement et de transmission des données est très utile dans un cabinet médical ou le médecin pour appuyer son diagnostic en faisant écouter son enregistrement immédiatement à ses collègues.

D’autre part, le stéthoscope électronique est un outil rassurant car il permet une amplification du son jusqu’à 18 fois supérieure à un stéthoscope traditionnel ce qui est très utile pour les auscultations fines ou en milieu bruyant car cette amplification est doublée d’un réducteur de bruits extérieurs. En effet, un micro capte directement le son derrière la membrane, celui-ci est filtré pour purifier le signal et aucune perte ne peut se faire car la transmission du signal électrique se fait par les fils électriques.

Enfin les stéthoscopes électroniques sont polyvalents (adulte et enfant), proposent avec un pavillon monobloc plusieurs modes (cloches, hautes et basses fréquences…) et peut afficher le rythme cardiaque.

Exemples de stéthoscopes électroniques par 3M Santé Littmann le stéthoscope E3000 et le stéthoscope E4100 :

Examen au stéthoscope :

Un stéthoscope peut permettre d’entendre les bruits cardiaques, pulmonaires et un ensemble de bruits organiques dont le rythme cardiaque du foetus à l’aide d’un stéthoscope foetal. L’auscultation au stéthoscope se fait dans un local silencieux, le patient se présente torse nu, en décubitus dorsal, décubitus latéral gauche et en position assise. Le patient doit effectuer une respiration normale, puis des inspirations et expirations forcées. L’auscultation peut se faire accompagnée de la prise du pouls (essentiel pour l’auscultation de bruits cardiaques). Toutes les informations complémentaires et détails sont disponibles sur www.stetho.fr.

Exemple d’auscultations :

-Bruits cardiaques : l’auscultation permet de détecter un souffle au cœur, un bruit supplémentaire, un roulement ou un frottement du péricarde… Au stéthoscope nous entendons les battements du cœur, chaque battement est suivi de la « révolution cardiaque » au cours de laquelle beaucoup de bruits peuvent être entendus. La révolution cardiaque se divise en systole auriculaire, systole
ventriculaire et enfin diastole (2/3 du temps). Le premier bruit est sourd et grave, souvent unique il marque le début de la systole ventriculaire : c’est la contraction de la myocarde. Plus bref et plus sec, le second bruit est plus aigu : il s’agit de du début de la diastole ventriculaire. Les 4 principaux foyers d’auscultation sont le foyer pulmonaire, le foyer aortique, le foyer mitral (apexien) et le foyer tricuspide (endoapexien). En cas de rythme cardiaque très élevé, palper le pouls radial ou carotidien au cours de l’auscultation aide l’identification des deux bruits (le premier bruit correspond à l’impulsion du pouls). Parfois (chez la femme enceinte ou le patient pédiatrique), un troisième bruit peut se faire entendre à la suite du second (il s’agit du remplissage du ventricule gauche) ; dans ce cas le bruit disparaît lorsque le patient passe de la position couchée à la position debout.

-Bruits pulmonaires et bronchiques : murmure vésiculaire (bruits de périphérie à la surface de la cage thoracique) ou bruit trachéo-bronchique (bruit de la trachée et des bronches souches). Il s’agit dans un premier temps d’identifier les bruits normaux pour ensuite rechercher les bruits anormaux (abolition du murmure vésiculaire, murmure vésiculaire faible, souffle tubaire, souffle pleurétique, souffle amphorique…) et enfin les bruits supplémentaires (sifflements, ronflements, râles bulbeux, râles crépitants, frottements pleuraux). Il est indispensable d’ausculter l’ensemble des points du thorax (8 à l’avant et 10 à l’arrière) car certains bruits ne sont pas faciles à différencier entre eux.

 

-Bruits vasculaires : auscultation au niveau de la carotide ou de l’artère fémorale afin de détecter un souffle carotidien (marqueur de l’athérosclérose) ou un anévrisme.

-Bruits intestinaux : l’auscultation abdominale permet d’identifier un abdomen avec bruits aériques (fonctionnement normal ou occlusif, spastique et douloureux avec silences) et l’abdomen silencieux (paralysie du tube ou occlusion).

 

Comparatif de stéthoscopes (non exhaustif) :

Stéthoscopes électroniques :

Le E3000 et le E4100 de Littmann sont des modèles de haute technologie et satisferont tout médecin ou cardiologue. Le E4100 propose en plus des atouts du E3000 (voir chapitre « pourquoi un stéthoscope électronique ?») L’enregistrement et la transmission des données ainsi, entre autres, que l’affichage de la pulsation cardiaque.

Stethoscope Littmann e3000 chez NMmedical

Stethoscope électronique 3M Littmann E4100 chez NMmédical

Stéthoscopes cardiologiques :

Littmann Master Cardiologie : Ce stéthoscope possède le pavillon le plus large en inox lourd. Très prisé des cardiologues, ce modèle est une référence pour tout médecin et cardiologue exigent.

 

Cardiopulse III : Stéthoscope cardiologique 3 en un, possède un pavillon large, est compatible pédiatrie, possède une cloche ; les deux membranes sont double fréquence bien sûr la tubulure est double. Le cardiopulse III est un outil performant et extrêmement complet pour un prix plus que raisonnable.

stethoscope cardiopulse III chez NMmedical

Littmann Cardiologie Soft touch : modèle crée après le Master Cardiologie, ce stéthoscope 3M présente des caractéristiques similaires mais on notera la présence d’une membrane ovoïde ainsi qu’un grip sur le pavillon pour une meilleure prise en main.

 

Littmann Dual Cardiologie III : double tubulure, double membranes double fréquences, pour patients pédiatriques et adulte. Un très bon produit pour généralistes et cardiologues.

 

Stéthoscopes diagnostic général :

Cardio Pulse Praxiline : Pavillon monobloc, double membrane double fréquence et double tubulure, ce stéthoscope peut convenir au généraliste comme au cardiologue. Un must.

stethoscope cardiopulse praxiline chez NMmedical

Littmann Master Classic II : dit semi-cardio, ce stéthoscope 3M propose un pavillon monobloc ainsi qu’une membrane double fréquence qui a fait ses preuves.

Dual Master Pulse : propose une utilisation sur patient adulte et pédiatrique pour un prix abordable.

Littmann Classic II S.E. : Nouveau modèle « S.E. » pour « double fréquence », ce modèle 3M propose une cloche et une membrane double fréquence. Disponible en modèle pédiatrique.

Master Pulse : « En test aveugle, 82% des praticiens qui ont utilisé un Master Pulse pensaient être en présence d’un Classic II de chez Littmann ». Destiné aux généralistes, pédiatres, étudiants et infirmiers, ce stéthoscope propose une qualité impressionnante pour son prix. Existe en modèle pédiatrique.

Stethoscope Masterpulse Praxiline chez NMmedical

Laubry décontaminable : Idéal pour une utilisation clinique.

Stéthoscope de Pinard : en aluminium, ce stéthoscope fœtal permet d’écouter facilement et très efficacement les bruits cardiaques du fœtus à l’intérieur du ventre de sa mère.

 

Conseils d’entretien pour son stéthoscope :

Conseils pour le nettoyage :

•Ne pas immerger votre stéthoscope dans un liquide ni le soumettre à un procédé de stérilisation. Si une désinfection est nécessaire, le stéthoscope peut être nettoyé avec une solution d’alcool isopropyl à 70%.

•Gardez votre stéthoscope à l’abri de la chaleur et du froid, des huiles et solvants. Les embouts auriculaires peuvent être enlevés pendant le nettoyage.

Retrouvez plus d’informations et de détails concernant le stéthoscope chez notre partenaire : www.stetho.fr

11 comments

  • Merci pour le comparatif !

  • martin, merci pourc es fichiers video 😉

  • Merci pour l’info et pour votre site utile! Je vous donne à voir une courte vidéo comparant la gamme de stéthoscopes Littmann dans la classe de cardiologie.

  • Les premières impressions sont la moitié de la bataille.

  • Les premières impressions sont la moitié de la bataille.

  • De grands arbres sont bons à rien, mais l’ombre.

  • Thank you very much. This Is Very useful, Especially The tips are how to Do the proper maintenance Of The stethoscope.

  • superbe article

  • Mais…. on s’en fout sérieux c’est pas une bagnole c’est un stetho! Ce genre de microscopiques différences de qualité changera rien à la pratique…

  • Une thématique qui fait reflechir

  • Je ne savais pas qu’il existait autant de modèles différents ! Les différences justifient-elles les écarts de prix ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Merci d’aiguiller mon choix.

Répondre à Jean Ba du 92 Cancel Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marquées par *